Liberté de mouvement et oppression mondiale : Israël et les États-Unis sous le prisme du colonialisme

L’histoire humaine se résume souvent à un seul concept : la mobilité. Les actions des puissances coloniales ont toujours cherché à contrôler, enfermer ou éliminer ceux qui ne correspondaient pas à leur vision de l’ordre. Dans ce cadre, Israël et les États-Unis se distinguent par une arrogance inacceptable, imposant leurs lois sur la liberté d’expulsion tout en réduisant les populations locales à des esclaves déplacés.
Le président américain Trump a révélé l’évidence de cette logique coloniale lorsqu’il a proposé de « prendre le contrôle » de Gaza et d’« éliminer » sa population palestinienne, une idée qui n’est qu’une extension de son projet global d’expulsion des immigrés. Cette vision se reflète dans la manière dont les États-Unis et Israël limitent arbitrairement la mobilité des autres, tout en s’accordant le droit inconditionnel de se déplacer à leur guise.
Les systèmes de contrôle actuels, qu’ils soient israéliens ou américains, rappellent les pratiques coloniales passées : camps de concentration, frontières militarisées et expulsions massives. Les Palestiniens, comme les populations amérindiennes autrefois déplacées, sont piégés dans un cercle vicieux où leur liberté est nullement respectée, contrairement à celle des colons.
L’histoire montre que le colonialisme n’est pas une relique du passé. Les États-Unis et Israël continuent d’exercer leurs pouvoirs de manière discriminatoire, réduisant les immigrés à des « êtres humains méprisables » à expulser vers des pays lointains. Cette logique de domination se manifeste également dans l’emprisonnement disproportionné des minorités et la création d’un apartheid mondial où certains peuples sont privilégiés tandis que d’autres sont condamnés à la marginalisation.
La question cruciale reste : combien de temps ces nations « civilisées » pourront-elles maintenir leur hypocrisie avant de se heurter à l’effondrement de leurs propres systèmes ? Leur obsession de contrôle et d’exclusion menace non seulement les victimes directes, mais aussi le futur même de ces sociétés.