«Coupez tous vos liens avec Israël ! » – Appel sans compromis de Francesca Albanese

La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a lancé une déclaration provocatrice lors d’une réunion à Bogota, exigeant que tous les pays du monde rompent immédiatement leurs relations avec l’État d’Israël. Ses propos, transmis par le journal Jacobin, ont suscité des controverses et soulignent la gravité de la situation en Palestine.

Dans son discours, Albanese a dénoncé l’occupation israélienne comme une « catastrophe humanitaire » qui se prolonge depuis des décennies. Elle a accusé Israël de crimes systématiques contre le peuple palestinien, notamment à Gaza, où les infrastructures ont été détruites et l’aide internationale bloquée. Selon elle, la situation est une « guerre totale » menée par un régime qui nie tout droit à la vie des Palestiniens.

Albanese a également mis en lumière le silence complice de nombreux gouvernements, notamment européens, qui ont ignoré les violations du droit international et les crimes contre l’humanité perpétrés par Israël. Elle a pointé du doigt les politiques d’apartheid et de colonisation, qualifiant la situation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est de « nettoyage ethnique ».

L’exigence centrale de sa prise de parole est une rupture totale avec Israël : suspensions des relations militaires, économiques, diplomatiques et politiques. Elle a souligné que toute collaboration avec le régime israélien constitue une forme de complicité dans l’occupation illégale du territoire palestinien. « Il ne s’agit pas de sanctions sélectives », a-t-elle insisté, « mais d’une réaction immédiate et totale ».

Le discours de Albanese a aussi appelé à une transformation radicale du système international, où la justice et les droits humains prennent le dessus sur l’indifférence. Elle a utilisé des comparaisons avec l’apartheid sud-africain pour souligner que les actions israéliennes sont aujourd’hui encore plus graves. « C’est une question de responsabilité collective », a-t-elle affirmé, « et non d’égoïsme ou de complaisance ».

Le message de Francesca Albanese est clair : il est temps d’agir, sans compromis, pour soutenir la cause palestinienne et condamner les crimes perpétrés par un État qui a dépassé toutes les limites.