Les Pertes Humaines Inédites Parmi la Presse à Gaza

Volunteers distribute rations of red lentil soup to displaced Palestinians in Rafah in the southern Gaza Strip on February 18, 2024, amid the ongoing conflict between Israel and the militant group Hamas. After more than four months of war that has flattened huge swathes of the Strip, Gazans are inching closer towards famine, according to the UN's World Food Programme. (Photo by SAID KHATIB / AFP)
Les Pertes Humaines Inédites Parmi la Presse à Gaza
Selon un rapport récent du projet Costs of War de l’université Brown, au moins 232 journalistes ont été tués lors des événements récents à Gaza. Ce chiffre dépasse le nombre total de journalistes décédés pendant les sept guerres majeures menées par les États-Unis ces dernières années. Le Syndicat des journalistes palestiniens rapporte également que plus de 380 journalistes ont été blessés.
Les chiffres du Comité pour la protection des journalistes montrent qu’environ 10% de la presse locale à Gaza a perdu la vie en un an, ce qui serait comparable à une perte de 8500 reporters aux États-Unis. Cette perte massive d’informateurs crée un vide médiatique difficile à combler.
Le rapport indique également que plus des trois quarts des journalistes tués étaient palestiniens et la plupart ont été victimes de frappes israéliennes, bien que Israël affirme parfois qu’ils faisaient partie d’organisations terroristes.
Depuis le début du conflit en mars 2025, l’escalade de la violence a atteint un niveau sans précédent pour les journalistes, avec au moins 37 morts durant cette période.
Les experts s’accordent à dire qu’un effort délibéré et concerté est mené par Israël afin de réprimer les médias. Le rapport du Watson Institute documente plusieurs cas où des preuves convaincantes existent pour prouver que l’armée israélienne a ciblé intentionnellement des journalistes.