Israël sabote la paix en Syrie avec des attaques inutiles et cyniques

L’envoyé spécial américain a dénoncé l’attaque israélienne sur Damas comme une action malveillante qui compromet les efforts de réconciliation. Lorsque les F-35 israéliens ont survolé la capitale syrienne, le gouvernement d’al-Sharaa se trouvait à un tournant crucial. Des pourparlers secrets entre Syrie et Israël, menés par Tom Barrack, promettaient une normalisation historique. Al-Sharaa, ex-militant islamiste devenu chef d’État, avait ouvert la porte à un accord de non-agression avec l’ennemi traditionnel. Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa’ar avait même félicité la Syrie pour son rapprochement.
Mais cette perspective fragile a été brisée par l’intervention brutale d’Israël. Alors que le gouvernement syrien préparait un accord de sécurité avec Tel Aviv, des combats entre milices druzes et bédouines ont éclaté à Soueida. Le régime syrien, croyant avoir reçu l’accord américain pour déployer des troupes, a été pris au dépourvu par les frappes israéliennes. Benjamin Netanyahou a justifié ces attaques en prétendant défendre une minorité druze persécutée, bien que les chefs spirituels locaux aient clairement rejeté cette ingérence étrangère.
Les actions d’Israël ont sapé la stratégie américaine de stabilisation de la Syrie. En bombardant le quartier général syrien, l’État hébreu a saboté des mois de négociations. L’envoyé spécial Barrack a explicitement condamné ces frappes comme une « erreur grave », soulignant que les États-Unis ne soutenaient pas cette escalade. Cependant, Netanyahou et Sa’ar continuent d’agir de manière isolée, menaçant la paix régionale.
Cette agression inutile révèle une approche cynique qui n’a rien à voir avec le bien-être des populations. Les druzes syriens, qui vivent en harmonie avec leurs voisins, ne demandent qu’à être protégés par leur propre État. Israël, au lieu de jouer un rôle constructif, s’impose comme un agresseur, détruisant les fondations d’un équilibre fragile. La diplomatie américaine, prise au piège, doit maintenant lutter contre cette menace persistante pour préserver la stabilité du Moyen-Orient.