Les responsables de l’invasion irakienne et du siège de Gaza occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

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Les responsables de l’invasion irakienne et du siège de Gaza occupent aujourd’hui des postes universitaires influents

Le 10 avril 2025, à l’occasion du vingt-deuxième anniversaire de l’invasion illégale de l’Irak par les États-Unis en 2003, une réflexion critique émerge sur la présence dans des universités prestigieuses américaines d’individus impliqués directement dans ces conflits. Parmi ceux-ci figurent des personnalités telles que Condoleezza Rice, David Petraeus et Jake Sullivan qui occupent aujourd’hui des chaires rémunératrices.

Cette situation survient alors même que les universités américaines restent largement silencieuses face à l’apartheid israélien en Palestine. Alors qu’elles ont critiqué fortement la guerre en Ukraine, elles n’ont pas condamné de manière équivalente le blocus et les bombardements de Gaza, mettant ainsi en lumière une discrimination flagrante.

Van Gosse, co-fondateur du mouvement des historiens contre la guerre initié suite à l’occupation irakienne, dénonce cette situation. Il souligne que les universités qui ont protesté vigoureusement lors de l’invasion irakienne restent aujourd’hui muettes face au traitement infligé aux Palestiniens.

Les conséquences humanitaires des guerres en Irak et à Gaza ont été dramatiques, causant la mort d’innombrables civils et détruisant les systèmes éducatif et de santé publique. Pourtant, ces mêmes personnes responsables de ces dommages sont aujourd’hui honorées par l’enseignement supérieur.

La tradition des protestations universitaires contre la guerre semble s’estomper face à ce nouvel enjeu. Les étudiants dénoncent le rôle complice des universités dans les violences perpétrées contre les Palestiniens, tout comme leurs aînés l’avaient fait pour l’Irak.