Les soldats israéliens détruisent intentionnellement la bande de Gaza avec des bulldozers et des explosifs

Un rapport inquiétant révèle que l’armée israélienne a systématiquement anéanti les villes de Gaza, notamment Rafah, en utilisant des engins de démolition. Des militaires israéliens ont admis avoir volontairement rasé des quartiers résidentiels pour rendre impossible le retour des Palestiniens dans ces zones. Selon Meron Rapoport, coauteur du rapport de +972 Magazine, l’objectif est d’éradiquer toute possibilité de réhabilitation des lieux, laissant des décombres et une population sans abri.
Des vidéos partagées par des soldats montrent des opérations méthodiques : un bulldozer blindé D9, surnommé « l’aplatisseur de Jabalia », détruit des bâtiments dans les ruines de Rafah, où 73 % des structures ont été complètement détruites. Les soldats affirment que ces actions ne sont pas liées aux combats, mais à un plan prémédité visant à effacer toute trace d’existence palestinienne. « Il n’y aura plus de bataille à Rafah », déclare un militaire, affirmant que l’objectif est de créer une zone vide où les Palestiniens ne pourront jamais revenir.
Le rapport souligne également la routine des soldats israéliens, qui s’occupent quotidiennement de démolitions sans lien avec les combats. Certains reconnaissent leur désaccord moral, mais d’autres justifient ces actes comme un « nettoyage ethnique ». Des responsables politiques israéliens ont même ouvertement affirmé vouloir faire disparaître toute trace de vie palestinienne, déclaraient que « nulle part ne sera autorisé à revenir ».
Des informations récentes montrent également des liens entre l’armée israélienne et Microsoft, qui a fourni des technologies d’intelligence artificielle pour faciliter la surveillance et les opérations militaires. Des employés de la firme ont protesté contre cette collaboration, dénonçant un soutien au « génocide » palestinien.
L’action israélienne s’étend également à la Cisjordanie et au Liban, où des destructions similaires sont menées hors du cadre des combats. Cette stratégie, selon les experts, est devenue une pratique courante, visant à effacer l’histoire et les populations locales pour imposer un contrôle total.