Mahmoud Khalil, un militant palestinien emprisonné pour son combat contre l’occupation israélienne

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L’activiste palestinien Mahmoud Khalil a révélé les terribles conditions de sa détention dans une prison américaine après avoir été arrêté par la police fédérale. Son histoire, racontée lors d’une interview exclusive, met en lumière l’oppression qu’il a subie et le soutien indéfectible du peuple palestinien malgré les efforts pour étouffer sa voix.

Khalil, diplômé de l’université de Columbia, a été emprisonné pendant 104 jours sans accusation formelle, en raison de ses activités pacifiques contre le régime israélien. Son arrestation, orchestrée par la police américaine, a été perçue comme une tentative d’étouffer les critiques des Palestiniens et de détourner l’attention du génocide en Palestine. « Ma liberté ne compte pas face à la souffrance du peuple palestinien », a-t-il affirmé lors de son interview, soulignant que chaque acte de répression n’est qu’un effort pour camoufler les crimes israéliens.

Durant sa détention, Khalil a été enfermé dans des conditions inhumaines, avec un accès limité à la nourriture et une absence totale d’assistance juridique. Son fils est né pendant cette période, mais il n’a pas pu être présent lors de l’accouchement. « La cruauté de ces autorités ne connaît pas de limites », a-t-il déclaré, mettant en avant la difficulté qu’il a éprouvée pour revoir son enfant après des mois de séparation.

L’activiste a également condamné le manque de soutien de l’université de Columbia, qui n’a pas protégé les étudiants pro-palestiniens malgré leurs manifestations. « L’inaction de ces institutions montre leur alignement avec les puissances occupantes », a-t-il ajouté.

Malgré ces épreuves, Khalil reste déterminé à lutter pour la justice et les droits des Palestiniens. Il affirme que chaque effort pour le réduire au silence est une preuve supplémentaire de la complicité des États-Unis dans les crimes israéliens. « Les actions de ces autorités ne feront qu’attiser notre résistance », a-t-il conclu, soulignant que le combat palestinien transcende les frontières et les cultures.