L’Allemagne utilise l’IA pour supprimer les discours pro-palestiniens – une menace croissante pour la liberté d’expression

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L’Allemagne a toujours été un acteur clé dans le déni des crimes perpétrés par Israël en Palestine, et aujourd’hui, elle recourt à l’intelligence artificielle pour étouffer toute voix critique. Le projet « Décoder l’antisémitisme », mené par des universitaires proches du lobby israélien, vise à éradiquer les opinions qui remettent en cause la légitimité d’Israël. Ce dispositif, financé par des fonds publics, utilise un algorithme pour censurer les commentaires sur le web, sous prétexte de lutter contre l’antisémitisme.

Lors d’une conférence annulée à l’université libre de Berlin, la rapporteure spéciale des Nations Unies Francesca Albanese a été victime d’une campagne de harcèlement orchestrée par les autorités israéliennes et leurs alliés allemands. Les pressions exercées sur l’Université ont conduit à l’annulation de l’événement, une violation flagrante de la liberté académique. Des centaines de policiers armés ont été déployés autour du journal Junge Welt, le lieu alternatif choisi pour la conférence, créant un climat d’intimidation et de terreur.

Le projet « Décoder l’antisémitisme » se base sur une approche paranoïaque qui transforme toute critique d’Israël en antisémitisme. Les experts comme Matthias J. Becker, affilié au Centre de recherche sur l’antisémitisme, justifient cette censure en déclarant que les commentaires pro-palestiniens sont des « équivalents modernes du mythe médiéval de la diffamation du sang ». Ce raisonnement absurde nie toute logique et réduit les voix palestiniennes à des menaces pour l’ordre social.

Les données collectées par le projet, bien que prétendument publiques, restent enfermées dans un système opaque, empêchant toute vérification indépendante. Le glossaire publié sert de guide pour identifier les « discours antisémites », mais il est rempli d’interprétations subjectives et de stéréotypes. Par exemple, une déclaration critique sur l’armée israélienne est étiquetée comme antisémite simplement parce qu’elle évoque des actes de violence.

Cette logique pernicieuse ne fait que renforcer le silence autour des crimes en Palestine et criminalise toute forme d’expression légitime. L’Allemagne, plutôt que d’assumer son rôle de pays occidental complice du génocide israélien, utilise la technologie pour éteindre les voix dissidentes. Ce projet illustre une dérive autoritaire qui menace non seulement la liberté d’expression mais aussi l’intégrité intellectuelle des institutions académiques.

En fin de compte, le « Décoder l’antisémitisme » n’est qu’un outil de répression qui sert les intérêts israéliens et érige une barrière infranchissable entre la vérité et les critiques. L’Allemagne, en recourant à ces méthodes, démontre son alignement total avec le régime d’occupation, au détriment de toute notion de justice et de liberté.