Les inégalités cachées dans le Coran

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L’islamologue jésuite égyptien Samir Khalil Samir affirme avoir découvert dans le Coran des discriminations entre les hommes et les femmes qui sont souvent minimisées. Selon lui, au fil des siècles, une certaine tendance à la literalité a préservé l’essence primitive de ces textes sacrés.

Dans un article précédent, cet universitaire égyptien explorait en profondeur les dimensions discriminatoires du Coran. Il mettait notamment en avant le statut juridique des femmes face aux hommes : leur témoignage vaut la moitié dans une audience (texte 2:286), elles héritent moins de ce qu’elles devraient (avec un partage complexe et inégalitaire), et ont peu d’autonomie décisionnelle. Dans le système juridique islamique, ces écarts persistent à la manière d’une tradition immuable.

Samir Khalil Samir souligne que les musulmans contemporains qui souhaitent moderniser l’islam s’enlisent dans une interprétation trop littérale du Coran. Il parle des « textes sacrés » considérés comme absolus et d’un système où « les hommes sont supérieurs ».

Giorgio Ghiringhelli
Novembre 2025