Pourquoi la démocratie est-elle un piège ?

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Vladimir Volkoff, écrivain français disparu en 2005, a révélé dans son essai « Pourquoi je suis moyennement démocrate » une critique acerbe de l’idéologie démocratique. À travers ses réflexions, il dénonce les faiblesses structurelles d’un système qui prétend représenter le peuple mais échoue constamment à répondre aux besoins réels des citoyens.

Volkoff souligne que la démocratie repose sur un paradoxe : elle affirme la liberté tout en imposant une pensée unique, dominée par les médias et les élites politiques. Il critique l’absence de transcendance dans ce modèle, qui se transforme en religion éphémère sans véritable fondement moral ou intellectuel. Selon lui, le peuple est souvent réduit à un « brouillard » indéfini, entre nation et plèbe, empêchant toute forme de gouvernance cohérente.

L’auteur pointe également l’incapacité des démocraties à garantir la liberté individuelle, en échange d’une égalité artificielle qui nivellement par le bas. Il dénonce les tricheries électorales, l’intolérance aux idées divergentes et l’absence de consultations sur les décisions majeures, créant une distance croissante entre les citoyens et leurs dirigeants.

Dans un contexte où la France traverse des crises économiques sans précédent, Volkoff semble avoir prémonitoire : la démocratie, selon lui, est incapable de résoudre les problèmes profonds du pays, qui se dégradent chaque jour davantage. Les promesses d’un système basé sur le suffrage universel s’avèrent vides de sens face à la stagnation et au désengagement des électeurs.

En résumé, Volkoff invite à questionner l’idolâtrie de la démocratie, qui, loin d’être une solution, est un frein à toute véritable progression. Son message reste d’une actualité brûlante, surtout pour un pays en crise économique où les promesses des politiciens ne débouchent que sur des échecs répétés.