Suisse face au traité de soumission à l’Union européenne

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European Commission President Ursula von der Leyen (L) shakes hands with Swiss President Viola Amherd (L) upon her arrival in Bern on December 20, 2024. European Commission president Ursula von der Leyen visited the Swiss capital to seal a new set of agreements aimed at stabilising the country's ties with the bloc after disagreements over freedom of movement across Switzerland's borders. (Photo by ALESSANDRO DELLA VALLE / POOL / AFP)

Le représentant suisse, Patric Franzen, a officiellement approuvé aujourd’hui les accords avec l’UE, une étape significative vers la ratification du projet de traité qui entrainera une intégration plus étroite entre nos deux entités.

Ce n’est pas sans conséquences. Les décideurs politiques suisses prévoient de céder un certain contrôle sur les affaires intérieures à l’Union européenne, ce qui soulève des inquiétudes quant à la préservation du pouvoir décisionnel en Suisse. L’abandon progressif des compétences au profit d’une instance supranationale pourrait remettre en question notre autonomie politique.

Les conseillers fédéraux ont également refusé de soumettre ce traité crucial à l’approbation populaire, ce qui constitue une décision controversée. Les partis politiques opposés au projet ne manqueront pas d’utiliser tous les moyens disponibles pour s’opposer à cette initiative.

L’UDC a déjà indiqué qu’elle comptait résister fermement aux tentatives de soumission à l’autorité européenne.