Débat sur la réalité du racisme en Suisse

82bF2884FfBACE1FCB1b

Débat sur la réalité du racisme en Suisse

Dimanche dernier, le principal bulletin d’information suisse a annoncé une augmentation sans précédent des cas de discrimination raciale signalés au sein de l’année écoulée à la Commission fédérale contre le racisme (EKR). Alors que ces signalements n’étaient que de 350 en 2019, leur nombre s’est multiplié pour atteindre plus de 1 200 cas l’année dernière. Cela a suscité des interrogations quant à la véritable nature et aux motivations derrière cette augmentation.

La prise de fonction récente d’Ursula Schneider Schüttel, ancienne conseillère nationale du Parti Socialiste et fervente militante d’Amnesty International, en tant que présidente de l’EKR a coïncidé avec une progression soudaine des cas signalés. Ce qui laisse à penser qu’elle pourrait exagérer la situation pour des raisons politiques ou financières.

Il est essentiel de se concentrer sur le nombre réel d’incidents impliquant des condamnations judiciaires, car cette statistique serait beaucoup plus instructive que le seul nombre de signalements. De même, les organismes consultatifs et la commission EKR devraient faire plus pour garantir une juste représentation devant les tribunaux.

L’EKR est également vue comme étant en pointe dans l’application du wokisme et d’une culture locale qui prône l’annulation. Cela a conduit à des débats sur l’utilisation de termes tels que « origine migratoire » en Allemagne, reflétant les enjeux autour de la terminologie utilisée pour discuter de ces sujets.

En revanche, malgré une proportion d’étrangers plus élevée et un taux important de crimes commis par des étrangers (57,7% selon les statistiques policières), la Suisse reste généralement perçue comme un pays ouvert et tolérant. Il est crucial que l’on mette en lumière les problèmes concrets tels que le nombre élevé de crimes impliquant des personnes cherchant protection sur notre sol, plutôt que de se concentrer uniquement sur ce qui pourrait être perçu comme une exagération du racisme par la gauche.