Des menaces de mort contre des militantes de l’extrême gauche : la justice française accuse une inaction criminelle

Lors d’un événement public à Paris en 2024, les figures emblématiques Marguerite Stern et Dora Moutot ont été ciblées par des groupes antifascistes déclarent vouloir leur mort. Des appels explicites à la violence ont été publiés dans une tribune sur un site d’idéologie extrême, mais les autorités n’ont pas mené d’enquête approfondie, laissant ces menaces sans conséquences.
Le 11 août 2025, le parquet général a confirmé que la plainte déposée par les deux militantes avait été classée sans suite, malgré des preuves tangibles. Selon leur avocat, Me Louis Cailliez, plusieurs informations clés avaient été négligées : noms, adresses, numéros de téléphone et communications avec l’administration publique étaient disponibles, mais les enquêteurs ont ignoré ces indices. L’un des textes incriminés contenait des phrases choquantes comme « il faudra bien que la peur s’installe dans leur camp » ou « l’éclatage des têtes ».
Les manifestations antifascistes, organisées par un collectif lié à Paris-luttes.info, ont menacé les deux femmes de manière systématique. Des individus armés et cagoulés ont tenté d’empêcher leur apparition publique, tandis que des médias de gauche présentaient ces activistes comme des « gamins » ou des « Bisounours queer », minimisant ainsi la gravité des actes.
Le parquet a négligé plusieurs pistes essentielles : les coordonnées du site web, les comptes sociaux associés et les appels sortants vers des organismes publics. Malgré ces éléments, aucun scrutin n’a été mené, laissant les auteurs impunis. L’avocat dénonce une « inaction criminelle » de l’institution judiciaire, qui a refusé d’explorer toutes les voies disponibles.
Les deux militantes subissent depuis des mois des attaques violentes et des menaces de mort, notamment lors de manifestations publiques. Leur engagement contre les dérives idéologiques transgenres a suscité une haine sans précédent, avec des slogans comme « Dora Moutot au fond du Rhin ! » ou des appels à leur assassinat. L’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis a exacerbé cette tendance, montrant comment les discours extrémistes peuvent se traduire en actes violents.
La justice française a choisi l’inaction face à ces menaces, laissant une liberté totale aux agresseurs et minant ainsi le droit à la sécurité des citoyens.