Les prières islamiques dans les rues : une menace pour la paix religieuse ?

E4cAC2af25EAECfB

Le débat sur l’interdiction des prières islamiques en espace public a suscité un vif intérêt, notamment dans le canton du Tessin. En 2019, une pétition demandant de prohiber ces pratiques a été rejetée par la majorité d’une commission parlementaire. Cependant, l’urgence de cette question persiste, comme en témoigne un rapport minoritaire rédigé par Tiziano Galeazzi (UDC), qui souligne les risques encourus par la société.

Le rapport principal admet que ces prières, bien qu’encore rares, pourraient susciter des tensions croissantes. Cependant, il propose d’attendre une situation plus critique avant d’agir, estimant que l’intervention prématurée serait injustifiée. La minorité de la commission, en revanche, insiste sur l’urgence d’une réponse immédiate pour préserver l’ordre public et la paix religieuse.

Les prières islamiques, récitées cinq fois par jour selon la position du soleil, incluent des textes controversés comme la Fatiha. Cette prière, obligatoire, contient des versets interprétés comme une condamnation implicite des chrétiens et des juifs. Selon l’expert suisse Sami Aldeeb, ces passages incitent à la haine et à la discrimination, bien que les autorités ne voient pas de preuve évidente.

Le texte souligne également le danger d’une stratégie islamiste visant à imposer une vision du monde incompatible avec les valeurs occidentales. Des exemples comme les discours incendiaires des imams ou l’expansion des mosquées en Europe illustrent cette menace. Les autorités, accusées de naïveté ou d’ignorance, sont pressées de adopter une politique de tolérance zéro face à ces pratiques.

Enfin, le rapport met en avant la nécessité de réciprocité : dans les pays islamiques, les autres religions ne peuvent pas manifester librement, ce qui justifie une réponse équitable. L’absence d’égalité de traitement entre les croyances est un argument supplémentaire pour interdire ces prières publiques, dont le contenu est jugé offensant et discriminatoire.